Je croyais avoir cicatrisé.
Je croyais que l'émotion de l'instant tragique se serait effacé pour laisser place à la nostalgie.

Mais un an après le chagrin est le même.
Une amie m'avait offert l'ultime DVD This is it et je ne peux toujours pas le visionner au delà du premier quart d'heure car je suis en larmé, triste comme si... je ne sais pas.
J'ai l'impression horrible, irrationnelle et déraisonnable de vivre, revivre encore et encore l'annonce de sa mort.
Lors d'une émission hommage, un fan de 40 ans expliquait qu'il ne parvenait plus à écouter un disque de Michael sans fondre en larmes.

Etrange phénomène qui révèle l'ampleur de lla popularité de cet artiste exceptionnel.
Il a dépassé le statut de star pour atteindre celui de quasi divinité et je n'ai à ce jour jamais constaté une telle vénération pour un artiste, à une telle échelle en tout cas.
Du collège Trémolières (je ne connais pas plus que vous) à Honk Kong, de Dijon à Montréal, le monde entier lui a rendu hommage.

Qu'on le veuille ou non, Michael Jackson ne fut pas seulement l'artiste qui renouvela la pop music ou la danse.
L'homme et son côté extra terrestre, son espèce de pureté naïve et ses implications personnelles dans les causes humanitaires ont contribué à en faire un être à part, une sorte d'archange moderne.
Lui-même vécut comme un choc lors du Bad World Tour la ferveur du public.
Une ferveur qui ne se dément pas.

I'll never can say goodbye Michael